Hello 👋
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue aux petits nouveaux !
Je vais commencer cette édition en remerciant toutes les personnes qui ont complété mon questionnaire via l’édition précédente.
🔥 Merci de votre gentillesse
🔥 Merci d’avoir partagé vos projets du moments
🔥 Merci pour vos propositions de contenus
Et merci d’avoir noter vos préférences concernant le rythme de réception de cette newsletter : bimensuel (62% des répondants), voire mensuel (25%).
Je ne vous cache pas que cela va m’enlever une certaine pression_ que je me mettais toute seule_ à publier chaque semaine. 😉
📍En coulisse…
Après plus de 3 ans, je suis retournée au Salon Learning Technologies.
En mode free lance cette fois. Ce qui change pas mal les choses comme je l’explique ici
Je vous donne plus de détails sur le podcast d’Anne-Marie Cuinier. Et surtout, vous avez d’autres points de vue que le mien, puisque nous sommes 6 à apporter notre vision du Salon !
📍Le sujet du jour :
S’aider des matrices de parcours clients pour concevoir nos expériences apprenants
Il y a quelques temps, alors que je me trouvais dans une salle d’attente, je suis tombée sur le dernier numéro du Harvard Business Review. Autant vous dire que ce n’était pas la salle d’attente de ma dentiste (dans laquelle d’ailleurs il n‘y a plus trace du moindre magazine depuis le covid : adieux les vieux Paris Match et autres Marie Claire😢 ).
Bref, le Harvard Business Review, avec dedans un article fort intéressant. Je me suis empressée de prendre des photos. Je n’ai pas osé laisser glisser malencontreusement le mag (à 25 balles quand même) dans mon sac !
L’article en question traite des différents types de parcours clients et démarre ainsi :
“ La plupart des experts en marketing s’accordent à dire qu’il ne suffit pas d’offrir aux clients une première expérience satisfaisante avec un produit. Les chefs de produit doivent plutôt leur proposer une série d’expériences captivantes : un parcours client, pour les inciter à revenir.”
👀 Ca vous rappelle quelques chose ???
Les auteurs présentent ensuite une série d’exemples de parcours clients, exemples tirés d’une recherche sur 5 ans et sur une large gamme de produit.
Alors que certains produits s’appuient sur la facilité d’usage, la recherche de l’effort minimum (regarder un film sur Netflix), d’autres exigent un effort mental important (apprendre une langue sur Duolingo). Pourtant, les clients apprécient les deux types d’expériences.
Certains produits s’appuient sur un univers familier et réconfortant quand d’autres nous entrainent dans un monde inconnu. Dans les deux cas, on peut observer une adhésion des clients.
A l’issue de cet état des lieux, les auteurs proposent 4 archétypes de parcours clients, qu’ils appellent matrice du parcours client.
Et c’est là que je veux vous amener !
La routine : facile et prévisible
La virée : facile mais imprévisible
Le trek : demande des efforts mais est prévisible
L’odyssée : exige beaucoup d’effort et est imprévisible
Vous voyez le truc ?
Est-ce qu’on ne pourrait pas s’inspirer de cette matrice pour concevoir nos expériences apprenants ? Pour varier nos approches et engager davantage l’apprenant.
⛳ La routine pour présenter des tutos courts, qui répondent à un objectif simple et qui peuvent se consulter facilement, sur un mobile, en situation de travail. L’apprenant sait ou les trouver, c’est simple. J’ai une question, je vais chercher la réponse.
⛳ La virée peut consister en une proposition là aussi, simple, mais amusante. Qui peut se répéter mais sans induire une charge cognitive importante chez l’apprenant. Apporter du contenu de manière légère et gamifiée (podcasts, scénario “vous êtes le héros”, série de quiz…). L’apprenant sait ou on veut l’amener, il connait le chemin, mais il prend plaisir aux étapes. Pour ça , on peut lui proposer des récompenses régulièrement.
⛳ Le trek est un voyage prévisible. Là aussi, l’apprenant connait le bout du chemin. Mais il sait, à l’avance, qu’il va devoir faire des efforts, que le parcours est ambitieux. Là encore, on peut imaginer un système d’étape, avec des objectifs spécifiques et des points d’évaluation avant de passer au niveau supérieur. Le trek est sans doute la forme la plus courante dans nos formats de formation aujourd’hui.
⛳ Les odyssées sont plus complexes à mettre en œuvre. Il faut les penser comme des aventures stimulantes, imprévisibles, alimentées par l’enthousiasme des apprenants. Les efforts sont importants, mais pourtant génèrent de l’engagement. L’utilisation de jeux semblent bien correspondre à ce type de parcours : escape game par exemple, jeux de stratégie en groupe et en mode challenge,
Présenter de telle manière, cela laisse à penser que nous devons choisir une de ces formes quand on conçoit une formation. Ce peut être le cas. L’ingénieur pédagogique peut s’appuyer sur une forme ou une autre, au regard du public et des objectifs (comme toujours 😉). Cette matrice peut aussi servir de base de discussion avec un commanditaire pour tendre vers un format plutôt qu’un autre.
Mais puisqu’on parle de plus en plus de parcours apprenants, pourquoi ne pas mixer ces formats dans un même parcours ? Rappelons nous la problématique : engager les apprenants.
Ensuite, c’est affaire de créativité. Et s’il y a un côté fun dans nos métiers, c’est bien celui-là !
L’article dont je parle ici s’intitule “Ce que vous ne comprenez pas à propos des parcours clients”, écrit par Ahir Gopaldas et Anton Siebert (Respectivement Professeur et Maitre de conférence en marketing à Leipzig). Dans la revue HBR de décembre 22-janvier 23
✅ Un site : le coup de pouce pédagogique HEC Montréal
Peut-être avez-vous déjà vu passer ce site de la direction de l’innovation pédagogique d’HEC Montréal. Ce sont des fiches d’accompagnement aux enseignants. Je ne sais pas de quand elles datent. Comme souvent avec les contenus canadiens, c’est hyper clair et très agréable à regarder. Exemples de fiche : cibler et formuler des objectifs d’apprentissage, soutenir la motivation des apprenants ou évaluer les apprentissages)
✅ Le MagRH diffusé lors du Salon Learning Technologies : disponible intégralement en téléchargement
Il était à dispo sur le Salon, mais 280 pages…Moitié RH, moitié Learning. Il y a à picorer !
✅ Un podcast “Ou naissent les vocation”: Travail (en cours) - Louie Média
Dans quelle mesure la vocation est socialement construite ? Parler de vocation nous renvoie à quelque chose de l’ordre du mystique (genre, la vocation, elle nous tombe dessus, sans qu’on y prenne garde…). Dans ce podcast, Céline Bessière, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine, montre, à l’inverse, comment ces vocations sont souvent construites, notamment à travers l’histoire familiale.
Bonne semaine à vous ! 👋👋
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Merci de ce numéro! J'ai énormément appris de cette approche créative.
Bravo cette analogie est géniale et ça donne plein d’idées. Là comme ça, je me dis que ça pourrait être le programme d’une journée de formation en commençant tranquille par une balade pour finir en odyssée