💡 Je vous propose un objectif utile pour 2023 !
Hello 👋👋
J’espère que vous allez bien.
Quelques nouvelles !
Je ne parviens plus à être aussi régulière ces dernières semaines. Cela me chagrine, évidemment. Mais bon, à l’impossible nul n’est tenu, pas vrai ?
Quand j’active le mode “mauvaise foi”, je me dis que rompre la routine, ça a du bon, non ?
Je l’ai déjà dit dans une précédente édition, mais je suis en formation jusqu’à fin décembre. Ce qui explique mon cerveau en mode dégradé en fin de journée…Moment ou j’écris en général cette lettre !
Ce qui a relancé la machine, c’est ce post de Laurent Scarabin sur Linkedin :
Pour voir le post en entier : https://www.linkedin.com/posts/laurent-scarabin-709483141_formation-google-formationprofessionnelle-activity-6998532915978498049-hlWW?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
📍Le sujet de la semaine :
Développer notre valeur perçue est un excellent objectif 2023
En vrai, je ne suis pas sure de bien interpréter ce sondage…Choisir un organisme de formation selon les compétences des formateurs ? Sur le principe, ok, mais comment fait-on en vrai ? Et de quelles compétences il s’agit ? Parfois, il n’y a même pas le nom de l’intervenant à l’avance !
Peu importe, ce que j’ai envie d’en retenir, c’est que le formateur a une valeur forte à défendre.
Devenir formateur, c’est intégrer un secteur concurrentiel.
Le site officiel du gouvernement data.gouv.fr donne le chiffre suivant : à fin janvier 2021, 93 193 organismes de formation sont déclarés.
Ce chiffre, assez impressionnant quand même, représente des réalités variées. Il concerne à la fois de gros organismes, leaders du marché, mais aussi, tout formateur indépendant, qui, une fois son NDA en poche est considéré comme organisme de formation.
Les choses se brouillent encore quand on sait que nombre de formateurs indépendant travaillent en sous-traitance pour ces mêmes gros OF.
Bref, tout ça pour dire qu’on n’est pas seul sur le marché. Et c’est tant mieux, parce que ça veut dire qu’il y en a un, de marché.
Peut-être connaissez vous cette image de l’océan bleu VS l’océan rouge ?
Si on prend le marché de la formation au sens large, on est plutôt côté rouge !
Aussi,
✅ Trouver des clients
✅ Signer de belles prestations
✅Vivre correctement de son activité
Cela nécessite de savoir se vendre 📢 A sa juste valeur.
Travailler sur la valeur que l’on délivre n’est pas une option !
👁️🗨️Etape 1 : Construire sa valeur
L’enjeu, dans un marché déjà bien sophistiqué (l’océan rouge), c’est de s’interroger sur notre offre au regard de nos clients cibles.
En général, la 1ère chose que l’on va regarder à ce stade, c’est notre thématique.
Intervenir sur une thématique comme le management nous immerge d’autant plus dans une eau poissonneuse (pour rester sur la même image) que traiter de l’investissement dans les crypto monnaies ou de machine learning.
Petit aparté (mais vous avez l’habitude) : le sujet est sensible parce qu’on n’est pas tous d’accord sur ce point.
Evidemment, je vous donne le mien
A mon sens, un formateur doit maitriser la matière qu’il enseigne. Il doit prendre du recul avec sa posture d’expert, mais il a quand même tout intérêt à connaitre les fondations et les portes dérobées de son sujet. Et d’ailleurs, témoigner de son expérience est souvent quelque chose d’attendu des stagiaires.
Moins entouré, un formateur en crypto monnaie aura un marché plus riquiqui, mais sa spécificité lui apportera d’emblée une valeur forte (si demande il y a) et lui permettra de se vendre plus cher sur son marché.
La thématique n’est pas tout.
Il y aussi la manière de faire !
Prenons Andréa, formatrice en anglais professionnel. Elle s’adresse à de futurs expatriés.
Sur le papier, des formateurs en anglais professionnel, il y en a plein !
Mais certains vont s’attacher à développer leur singularité, à travers une approche spécifique dans leurs méthodes, leurs outils, leurs manières d’enseigner. Andréa, son truc, c’est de s’appuyer précisément sur les particularités des lieux d’expatriation ; sa méthode de dialogue est très individualisée et elle propose un accompagnement après l’installation.
***A ce stade, il est essentiel de poser un regard neutre sur ce que vous faites, sur vos services. Mettez en évidence ce que vous savez faire. Et attention, ce n’est pas simple ! Peut-être n’avez vous plus conscience de ce que vous savez bien faire tellement vous avez l’habitude de le faire ! ***
Se détacher de soi pour se mettre dans les bottes de celui qui a le besoin.
“Moi, dans ce marché, qu’est-ce que je peux apporter avec ma méthode, ma créativité, ma manière de faire ?”
👁️🗨️ Etape 2 : Augmenter la valeur perçue de ce que vous faites
Faisons un point sur la différence entre valeur réelle et valeur perçue
La valeur réelle, c’est ce que votre client aura une fois qu’il aura travailler pour vous. François, 2 mois après son installation à Hong Kong pourra témoigner de la valeur du service que lui aura apporté Andréa.
Faire percevoir, en avance, ce que c’est que de travailler avec vous, c’est la valeur perçue.
En augmentant cette valeur perçue, il y a de forte probabilité pour que vous puissiez augmenter vos tarifs.
Tout l’enjeu ici, c’est de faire savoir. Montrer la valeur que l’on apporte aux gens.
Et comment fait-on savoir ?
🔥Communiquez, développez votre jauge de crédibilité. Partagez des expériences sur Linkedin, un site, une newsletter… S’il y a un genre qui est sous exploité sur Linkedin actuellement (à mon sens), c’est le partage concret de cas réels : confronté à telle situation, voilà ce que j’ai proposé / mes outils d’onboarding…Cela ne vous vaudra pas des milliers de likes parce que c’est un sujet entre pairs, mais pour vos futurs prospects, cela mettra en lumière votre savoir-faire.
🔥 Dans nos échanges avec nos prospects : pensez vos propositions / devis comme des pages de ventes => non pas en livrables (un peu genre la liste d’épicerie) mais en prenant le temps de préciser le résultat attendu et le process que vous comptez mettre en place. Qu’est-ce que vous faites de spécial ? Que pouvez-vous promettre ?
Ce peut être de privilégier un programme en mode co-construction, ce peut être le fait de mettre en évidence l’expérience apprenant, une approche ludo pédagogique, l’on-boarding, l’off-boarding, l’accompagnement à moyen terme….
C’est votre manière à vous. Il ne s’agit pas d’inventer.
Vous êtes votre propre mode de différentiation !
Et alors, il sera moins facile de vous comparer. Si comparaison il y a, le facteur prix risque fort d’être le critère principal.
Alexandra Martel, dans un podcast de Thomas Burbidge (à écouter ici si ça vous intéresse !) a cette formule que j’aime bien : “le prix que l’on fixe à notre prestation envoie un message de nous. Donne moi ton prix et je te dirais à quel point tu as un syndrome de l’imposteur, à quel point tu as confiance en toi, à quel point tu portes attention à tes client”.
Je serais ravie d’avoir vos retours sur ce sujet et je me ferais un plaisir de les partager dans une prochaine édition ! Alors n’hésitez pas à me donner votre avis !
Et Merci à vous d’être au rendez-vous !
Si on vous a transféré cette édition, n’hésitez pas à vous inscrire !